Laos – La dernière demeure d’Henri Mouhot

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Henri Mouhot ouvrit à la France le chemin de Laos et du Cambodge et eu l’insigne privilège de découvrir Angkor Wat, la ville joyau gisant depuis des siècles dans un linceul de verdure tropicale. S’il n’a pas été le premier européen a visiter ce site, il a le mérite d’avoir été le premier à en comprendre toute l’importance archéologique.
C’est sa description, publiée après sa mort, qui révéla à l’Europe ces « ruines si imposantes, fruit d’un travail tellement éclairé et prodigieux qu’à leur aspect on se sent saisi de la plus profonde admiration. » Henri Mouhot a vecu une demi-vie d’homme par la durée, 35 ans, mais beaucoup plus par son intensité et sa richesse, qu’une existence ordinaire. Henri Mouhot a eu une brève et vague notoriéte effacée progressivement par la force de l’oubli. En 1990, un voyageur retrouve par hasard son tombeau en pleine forêt laotienne. Les villageois des alentours croyaient le cénotaphe habité par un génie ou quelque dieu. Aujourd’hui de nombreux occidentaux de passage à Luang Prabang se rendent désormais sur le lieu de sa dernière demeure pour lui rendre hommage.